Epilogue

Voilà 9 mois (et des brouettes) que Camille est arrivé, 9 mois (et des poussières) que les travaux des combles sont terminés (sans compter les finitions), et le temps est passé à toute vitesse, l'automne, l'hiver et le printemps sont revenus, la nouvelle toiture nous a bien protégés des grands froids de janvier et de la canicule d'avril, nous avons été très souvent contents de nous isoler dans notre nid perché au deuxième, loin des vocalises de nos adorables adolescentes et des non moins adorables garçons ; Camille aussi profite de sa chambre dans les étoiles puisqu'il y fait maintenant de grandes siestes ! Le reste du temps, il suce des câbles USB, vide les poubelles, mange les magazines, bave, roucoule, crie, court (à 4 pattes depuis ses 6 mois et demi), attrape ce qui est trop haut pour être attrapé, ouvre les tiroirs, s'y coince les doigts, mange volontiers tout ce qui est comestible (et pas forcément aussi), et puis parfois, dans un moment d'égarement, prend son pouce et se pose... en faisant un câlin au tuyau d'arrosage !


Quant à Lionel, il s'est offert quelques plaisirs d'hiver, histoire de de pas perdre la main dans l'art de la pose de BA13 : refaire la salle de bain du rdc, un vestibule dans l'entrée, et l'isolation de deux murs du fond du garage qui accueille désormais la salle de musique où je répète avec mon groupe tout fraîchement formé ; et au cas où les bricolage et ses escapades à Fontainebleau ne lui suffiraient pas, il prépare la 6000D, course de 65 km avec 8000 m de dénivelé, pour le 31 juillet, à la Plagne !


De mon côté, j'ai totalement changé de vie ! Je suis passée de 0 à 4 enfants en quelques semaines, d'une position horizontale forcée à une position verticale obligée, j'ai continué la guitare que j'arrête à la fin de l'année parce que je ne serai jamais Jimmy Hendrix (mais en même temps, ce n'était pas le but), j'ai essayé la danse contemporaine mais 6 semaines m'ont suffi pour me rendre à l'évidence : je n'ai pas l'intention de faire bouger mon corps sur une musique piochée au hasard dans le placard du conservatoire en pensant très fort à une couleur et en fixant un point dans la salle sans forcément le regarder tout en donnant à mon corps la couleur choisie par ses ondulations ! Je ne reprends le boulot que le 1er juillet, pour le dernier jour, ça économisera à la CAF un calcul super compliqué d'1/31ème de complément libre choix activité, et je me remettrai dans le bain ! (je rigole bien-sûr !) D'ailleurs, j'ai gardé un pied dans l'école cette année puisque j'y ai dirigé la chorale des 100 enfants de cycle 2 (CP/CE1), et que je suis en charge des photos de classe lundi prochain ! Bref, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, et si j'avais les moyens, je prolongerais bien une peu ! Mais je ne les ai pas, et accessoirement, j'aime mon métier !
J'ai profité aussi de cette année pour me tourner vers l'avocate qui attaque le labo qui a prescrit du distilbène à ma mère, ce qui m'a allégée de 6000 euros ; la première partie du procès commence très bientôt, on ne sait pas combien de temps cela durera, mais j'ai bon espoir d'obtenir une petite indemnisation.


Enfin, les enfants ; ils vont tous bien, les filles cartonnent au collège, même Lola qui était avant dernière de sa classe l'année dernière ! Sacha sait lire et écrire, et fait des interventions pertinentes en classe d'après sa maîtresse ! Lulu est toujours aussi bon élève et réussit tant bien que mal à trouver sa place au milieu des 4 autres bien encombrants !



Voilà, en vrac, quelques images des uns et des autres, avec une précision : on n'a pas juste L'AIR d'être heureux, ON EST super heureux !




Sacha
Lola

Lucas






1 commentaire:

  1. Bonjour

    Je suis journaliste pour l'agence Camicas Productions.
    Je suis désolée de vous contacter avec un commentaire public, je n'ai pas trouvé d'autres moyens....

    Je me permet de vous laisser ce message car je réalise actuellement un documentaire de 90 minutes pour la chaîne Teva sur le thème des fratries. L'idée sera de tenter d'expliquer les relations entre frères et soeurs à travers 4 portraits. Le documentaire cherchera donc à répondre à plusieurs question : de quoi sont tissés les liens fraternels ? Quelle influence nos frères et soeurs ont sur la construction de notre identité ? En quoi notre rang dans la fratrie peut-il impacter notre personnalité ?…etc.

    Parmi les portraits, je souhaiterais faire celui d'une famille recomposée. Je crois que vous êtes dans ce cas, d'où mon message.

    L'idée sera de tenter d'expliquer comment des "quasis" frères et soeurs peuvent réussir à cohabiter lorsqu'ils n'ont pas le même vécu, la même éducation...etc. Comment composer ensemble ? Comment, quand cela se passe bien, cette situation familiale peut aussi apporter une certaine maturité aux enfants. Comment certains s'en sortent grandis, plus armés dans la vie.

    Je cherche à discuter avec le plus de familles possibles, afin d'enrichir mon enquête.
    Pensez-vous que nous pourrions discuter très simplement de votre famille ?

    Si vous le souhaitez, sur le site internet de notre agence de presse, il y a un extrait de documentaire que j'ai réalisé cette année pour la même chaîne. Il s'intitule "Mon enfant, ma bataille" et fait le portrait de 4 mères "courages" confrontés à des situations difficiles. C'est un documentaire plein d'espoir. Celui sur les fratries sera fait dans la même veine.

    Par avance, merci beaucoup, et à très bientôt j'espère.

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    Camille Roperch
    Camicas Productions (www.camicas-productions.com)
    8 cité Nollez
    75018 Paris
    +33 1 42 01 86 62
    +33 6 11 93 57 55

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